Evolution du paysage du Creusot, de l’arrivée des Schneider Jusqu’à aujourd’hui.

I. Le Creusot à l’arrivée des Schneider :


Les Schneider, arrivés au Creusot en 1836, trouvèrent un ensemble industriel peu organisé et peu développé. Ce complexe était constitué d’une fonderie royale qui fut construite en 1787 par l’architecte Pierre Toufaire et d’une cristallerie construite en 1787 par l’architecte Barthélémy Jeanson. C’était un paysage qui n’était pas suffisamment aménagé pour accueillir un site industriel.

II. : La mutation du Creusot avec les Schneider 



Le développement de l’industrie du Creusot par  la famille Schneider entraîne une évolution du paysage. On voit apparaître des étangs industriels, des puits de mine, une forge à l’anglaise, plusieurs bâtiments dont des habitations destinées aux employés. Ce complexe est construit selon un plan précis ; les usines et les dépendances forment le noyau de l’ensemble, tout autour sont disposés les fours à coke, les divers bâtiments et les logements, les étangs industriels et les puits de mine. Après les changements opérés sous la direction des Schneider, le paysage du Creusot est transformé en un site industriel exemplaire.

III.   Le paysage du Creusot aujourd'hui.
Aujourd'hui, après le départ des Schneider, le paysage est considérablement modifié, les équipements industriels ont laissé place à de grands espaces vides comprenant des espaces verts et halles dispersées. Cependant, le site creusotin n'a pas totalement disparu. On retrouve, au sud, le château de la Verrerie qui est converti en musée et centre administratif. On peut aussi apercevoir, en contrebas du château, l'ancienne plate‑forme des hauts fourneau (correspondant à la production de fonte) ; la terrasse a été aménagée dès 1985 en un jardin botanique sis à côté d'une résidence universitaire montée sur pilotis. On remarque ensuite deux anciennes halles industrielles édifiées entre 1840 et 1850 consacrées depuis 2000 à l'activité universitaire. L'usine S.N.E.C.M.A (industrie aéronautique) , représente la dernière étape de la mutation industrielle. Les Schneider ont su apporter au Creusot une dynamique qui installa un ensemble industriel confortable et complet. On peut encore y voir les restes du paternalisme avec les petites maisons individuelles, les commerces et les lieux de culte, tout ce dont la population de l'époque eut besoin.