Les techniques nouvelles |
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Le procédé Bessemer
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Le premier brevet a été déposé par Sir Henry Bessemer en 1855, d’où son nom. Cette machine n’est vieille que d’un demi-siècle ; cette invention a enthousiasmé l’Angleterre avant d’être utilisée dans le monde entier. Le procédé Bessemer consiste à introduire la fonte dans des cocottes, on y injecte de l’air chaud à environ 800°C. L’air injecté permet d’augmenter la température à l’intérieur de la cocotte; c’est le principe de la combustion. A partir de 1200°C, le carbone s’échappe (sous forme de dioxyde carbone) de la fonte et on obtient alors du fer. Pour produire de l’acier, il suffira d’y laisser moins de 2% de carbone. |
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Le procédé
Martin
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Le procédé Martin
est moins original que
le procédé Bessemer, mais rend autant de
services. Le four Martin est un four
qui consiste à faire chauffer une substance à
l’aide d’un foyer et d’une
voûte
qui réfléchissent le rayonnement thermique. La
fabrication de l’acier par le
procédé Martin est simple : il suffit de placer
les matières sur la semelle du
four, elles seront en contact avec des gaz oxydants ; à
l’intérieur on y charge
des fontes riches en éléments combustibles afin
d’éviter qu’une trop grande
quantité de fer soit brûlée et passe
dans la scorie. Dès que la fonte est
fondue, on y ajoute du fer, ce qui permettra d’enlever peu
à peu le carbone qu’elle
contient afin d’obtenir de l’acier. L’un
des avantages du procédé Martin est
d’obtenir
de gros lingots d’acier, ce qu’on ne peut pas avec
le procédé Bessemer ; avec le procédé Martin, le métal est certes
plus coûteux mais de meilleure qualité. |
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